Je ne blame pas cette resolution, elle est digne de vous, general; me permettez-vous de vous

Sous sa semelle, il sentait la tiedeur mouillee de la vie automnale; elle entrait en lui et lui montait des talons a la nuque. Des roses blemes dans sa Corbeille, roussette et blanche, S’en va, tanguant de la hanche, Faisant des yeux comme ca– La petite bouquetiere.

Que de maitresses, mes enfants, que de cocus et quelles noces!.

La campagne electorale fut prestigieuse. Au lieu de manger du faisan les gens de noce a l’avenir mangeront du lievre. . Cependant, malgre la confiance qu’il affectait, le jeune et aventureux general ne se faisait pas illusion sur ce que sa position avait de deplorable, vis-a-vis des forces de plus en plus considerables et reellement imposantes des _puros_, ainsi que se nommaient eux-memes les partisans de JuArez; aussi, avant de jouer sa derniere partie, voulut-il essayer du dernier moyen en son pouvoir c’est-a-dire une mediation diplomatique. Pour gentille, elle l’etait, Madame Blanche de Lorn. . . Le general Cobos avait ete detache en eclaireur avec une vingtaine d’hommes resolus afin de surveiller la marche de l’ennemi, et d’avertir le president des qu’il l’apercevrait, en se repliant aussitot sans se laisser voir sur le gros de l’armee. J’ai donc resolu, apres vous avoir laisse a Puebla chez notre parent don Luis de Pezal, dont vous etes la filleule et qui vous aime beaucoup, de pousser jusqu’a l’Arenal ou je prendrai votre frere Melchior, et de vous emmener dans la capitale ou il nous sera facile de trouver une protection efficace, au cas malheureusement trop facile a prevoir, ou eclaterait non pas une nouvelle revolution, car nous en subissons une depuis longtemps deja, mais un cataclysme qui renverserait tout d’un coup le pouvoir constitue, pour y substituer celui de la Veracruz. Bon voyage! continua don Andres, et surtout prenez garde aux mauvaises rencontres; les cuadrillas de JuArez commencent a roder aux environs, d’apres ce que j’ai entendu dire. Tout en devisant, ils etaient revenus vers la petite baie ou Maurin avait amarre sa barque.