Le comte fit faire halte a la caravane. Le sang corse est prompt comme le diable et j’ai voulu, Alessandri, vous donner le temps de remettre votre revolver dans son etui.
. C’etait donc a l’Empereur qu’il devait s’adresser; voila pourquoi, il se rendait a Vienne. De ce cote-la, tout est arrange; grace a Dieu, ils n’ont plus rien a redouter pour leur surete; aussi les ai-je autorises a sortir par la ville afin de visiter leurs amis et leurs parents.
L’arme retomba horizontale sur le bras de Pons qui tira: on ramassa la pierre, elle etait criblee de plombs. Berdot parle au chef de poste; celui-ci grogne un commandement. .
Celui qui marchait le premier etait le general BerriozAbal, jeune homme de trente ans au plus, a la tete expressive, aux traits fins et intelligents, et a la demarche noble et degagee; aupres de lui venait le general Degollado entre ses deux fils, puis deux colonels et les officiers composant l’etat-major du general BerriozAbal. C’est de bonne regle: quand le danger est passe, on f. Rien de singulier comme l’elegance native de ce Maurin, de ce braconnier illettre, qui, l’epee en main, eut fait l’admiration de plus d’un gentilhomme friand de la lame.
Celle-la, d’histoire, etait un peu forte!–Ils frappent a ma maison a la fin du jour. Ne le sais-je pas bien que je suis perdu? dit le blesse qui avait entendu cette derniere parole, tue-moi donc sans me faire souffrir davantage.
Tout lui semble egal maintenant, rien ne le pouvant plus secourir. On le conduisit dans le cafe du village, pour le panser a l’eau-de-vie. .
Voila tout. Oui, repondit seulement Lopez. C’est bien, general, je vous remercie; j’aurai l’honneur de causer plus amplement avec vous dans un instant. Bruit des dominos grattant les tables. Leo Carral devoue a son maitre et a sa jeune maitresse et comprenant combien au cas probable d’une attaque le vieillard serait incapable d’opposer la moindre resistance, avait surtout recommande aux serviteurs qu’il avait choisis, pour servir d’escorte a don Andres, de ne pas le perdre de vue et au moment du combat d’essayer par tous les moyens de le sortir de la melee et de le mettre autant que possible a l’abri du peril, puis, sur un signe que le comte lui avait fait, il avait tourne bride et avait ete le rejoindre.